La république
togolaise est un état d’Afrique de l’ouest, s’étendant sur 56785 km2 avec une
population estimée à environ 7,5 millions d’habitants en 2005. Le Togo est
comme presque tous les pays d’Afrique riche en culture en tradition mais aussi
en lieux, ou l’africanité est plus qu’affirmé. Tel est le cas du marché aux fétiches qui est un lieu pas comme les
autres car, très peu commun.
Le lieu en question a une
histoire qui raconte qu’il aurait été créé
de père en fils. Au tout début de sa création la clientèle était 100 % togolaise, puis au fil des années
elle s’est diversifiée.Le marché aux fétiches est à Lomé, la capitale togolaise,
dans le quartier d’Akodesséwa. Les lieux sont relativement étroits, mais cela n’enlève
en rien le prestige de cet endroit.
Ce marché est très célèbre dans toute la sous-région
car l’affluence qu’il y a n’égale en rien celui des autres marchés de la
capitale, et cela, pour la grande diversité de ses produits, permettant à de
nombreuses personnes de trouver ce que leur prescrit les sorciers, guérisseurs,
et tradipraticiens de la région. Le marché aux fétiches est un conservatoire
des valeurs africaines.
Au marché aux fétiches on retrouve des
produits allant des plumes d’oiseaux les plus rares, aux cranes d’animaux
jusqu’aux peaux de bêtes ,de petites fétiches sculptées ,des herbes ainsi
que toute sorte de chose qui sont censées être pourvues de qualité magiques se
trouvent sur les comptoirs.Ces derniers auraient le pouvoir selon l’opinion générale
togolaise pour ne pas dire africaine, d’assurer la protection des personnes en
ce qui concerne le mauvais œil, et d’après les vendeurs, l’efficacité des
produits vendu en ces lieux est incontestable .
Dans cet endroit on retrouve
tout ce qui est figurines éwé honorant les jumeaux que les vendeurs gardent
habituellement cachés. Les souvenirs sont nombreux au niveau de ce marché. En
ce lieu dont la réputation va au-delà des frontières togolaises, plusieurs
maladies y trouvent leurs solutions, selon la clientèle. Des maux les plus simples
tels que la crise de paludisme, la fièvre typhoïde, trouble de l’érection, envoûtement, le mauvais sort, la sorcellerie, la tuberculose et même
l’asthme trouvent rapidement les soins
adéquats grâce à l’intervention des herboristes-guérisseurs.
Le marché aux fétiches est
aujourd’hui devenu un aimant d’attraction touristique. Presque toutes sorte de
nationalités accourent en ces lieux pour des besoins purement personnels .Certains
pour visiter par pure curiosité, d’autres en revanche pour
trouver solution à des maux contre lesquels les hôpitaux n’ont pas pu faire
grands chose. C’est devenu un très grand lieu de culte, doublé du mystère que
beaucoup n’ont pu percer.
STG AISSATA NDIAYE